ANNONCE IMPORTANTE !!!
Lors du début du récit, nous parlions des boulets qui ornaient les murs du donjon. Après moults recherches plutôt approfondies, nous avons decouvert que ces boulets n'etaient pas seulement faits de metal, mais certains étaient constitués de chair et d'os.
Ces derniers seraient originaires d'un pays voisin : La
Jeuxvidéopointcommie ! Derrière ce nom barbare, se cache la plus grande réserve de boulets humains. Cette haine qu'eurent les différents rois de la Modératonnie envers ces êtres perdure encore de nos jours.
C'est donc dans une période de maintenance du PSN que nous enregistrons un grand nombre de nouveaux arrivants. (Souvent contre leur gré.) Ainsi, devant cet afflux, nous allons ouvrir plusieurs nouvelles caves et cachots, voire des voyages organisés au sein du Donjon.
Riiku les attend de pied ferme, avec tous ses potes de la modération qui sauront les acceuillir comme il se doit.
Le Donjon recrute donc d'urgence :* Une femme de ménage chargée de nettoyer les nombreuses flaques de sang et autres éclaboussures douteuses qui recouvrent sols et murs de notre édifice sacré. Salaire exclusivement au rendement et possibilité de sévices corporels en cas de rébellion.
* Un surveillant de cachot prêt à faire respecter l'ordre et le respect sur la section qui lui sera allouée. Il ne devra pas hésiter à employer tous les moyens pour cela, devra obéir servilement à tous les ordres qui lui seront donnés et ne devra en aucun cas montrer la moindre forme de pitié envers les résidants.
* Un cuisinier-plongeur prêt à cuisiner absolument tout et n'importe quoi, y compris membres fraîchement découpés et viscères d'origine plus qu'incertaine.
Sur ce, passons à la suite de l'histoire.
La descendance du roi K-ctus.
Noyée dans les branchages de l'arbre généalogique royal, et devant le peu d'actions anti-trolls disponibles depuis quelques décennies, la légende avait perdu toute trace de la descendance K-ctusienne.
Jusqu'au jour où un homme pêchant la sole vit, bravant les flots de la Loire, un frêle esquif conçu à partir de quelques branches, feuilles, plumes d'oie, et moustaches du peuple du village habitant la contrée voisine. A son bord, un nouveau né, dont la protubérance apparente était remarquable au premier regad. Cette dernière n'étant qu'en fait, tel un super-héros moderne kryptonien, la marque de fabrique des membres de la famille royale, à savoir un gros bâton de berger entouré par deux gros grelots à une de ses extrémités.
Le pêcheur ne sachant que faire de ce petit, tout juste entré dans sa vie tel un miracle, il le mena devant sa femme, pour lui demander quoi faire. Cette dernière, érudite de son état, avait lu beaucoup de choses sur la légende K-ctusienne, et avait dès les premières secondes su que ce petit être, d'apparence innocente, tiendrait quelques années plus tard (une fois passée l'adolescence douloureuse et boutonneuse) un rôle des plus importants.
La vie de
Mishounette (sobriquet unique et totalement rédhibitoire donné par ses deux parents adoptifs) se passa de façon convenable, avec les joies d'un bon repas pour peu que la chasse ou la pêche fût bonne, toujours accompagnés de très bons vins. Les choses de la vie vinrent naturellement à Mishounette, qui n'en finissait plus de courir la gueuze afin de la ramener dans les entrailles de la Terre Familiale.
Ainsi arriva le temps de l'adulte, Terre…
Mishounette fit son sac, regarda une dernière fois son père, serra sa mère dans ses bras tremblotants et partit se mettre en quête de sa notoriété future. Le temps de son périple, il se rapprocha de la chrétienté qui lui révèla qu'à Rome, les Papes Paul commençaient à se demander quel nouveau stratagème ils pourraient bien mettre en place pour faire revenir les brebis égarées devenues athées. Quelques-uns émirent l'idée de restaurer des peurs profondes, d'autres encore de permettre aux prêtres de se marier.
Ainsi, Mishounette proposa à brûle pourpoint d’inventer une nouvelle faction ennemie de la Sainte Eglise : les
KikooNoobs. Les autres ecclésiastiques acclamèrent cette idée venue à pic.
Les débuts furent un peu difficiles car une masse importante du petit peuple demeurait encore fervente supportrice de JC (Pas Jules César, mais l’autre). Un miracle se produisit pourtant : Une bergère nommée
Lilie sortit de sa campagne pour expulser les rosbifs hors de France à partir de cette bonne vieille ville d’Orléans.
Une fois ceci fait, cette dernière voulut continuer son effort, subordonné à l’intérieur de sa tête par les voix célestes des petits chanteurs à la croix de bois. A cet instant, cette truie fût capturée et présentée à un des premiers cartel de l’inquisition, dont le chef était un soi-disant cochon. Conchon, anciennement éducateur spécialisé repenti en inquisiteur, fit tout pour faire avouer à Lilie qu’elle fût manipulée par la folie plutôt que par Dieu himself. Faisons fi des détails mais rappelons seulement que Lilie fût bruler vive et sa dernière déclaration fût "vous ne m’avez pas crû, vous m’aurez cuite !".
Devant ce succès, Mishounette crût bon de trouver de nouvelles techniques d’aveu des KikooNoobs. La fameuse trempette, le schlak, l’écartèlement, le supplice de la grosse dame, le tchi-tchi et autres joyeusetés.