Kenji est un commerçant tranquille qui a repris et transformé le magasin familial. Son seul problème : Kana, la fille de sa soeur, que cette dernière lui a confiée avant de partir.
Mais voilà qu’un jour, la police vient l’interroger sur la disparition de la famille de l’un de ses clients. Le seul indice étant un mystérieux symbole dessiné à côté d’une porte. Kenji ne se sent pas spécialement concerné jusqu’au jour où Donkey, un ami d’enfance, lui demande s’il se souvient de ce même symbole.
Le propos abordé se veut assez mature et aborde des thèmes graves et variés comme la propagande, la manipulation, le pouvoir des sectes, le millénarisme, le désespoir de la génération rock ou les armes biologiques.
Le manga a été édité en France en 24 albums par Génération Comics, de Mars 2002 à Aout 2008.
Ce manga est probablement l'un des tous meilleurs qu'il m'est été donné de lire. Une fois commencé, vous ne pourrez plus vous passer de la suite comme si votre vie et celle des personnages en dépendaient.
Une très bonne histoire, avec des justiciers sans pouvoirs, aussi humains que vous et moi et qui doivent sauver le monde. On ne peut clairement pas faire mieux comme résumé.
Objectivement, Urasawa n'a plus à nous prouver qu'il sait raconter une histoire, en économisant ses planches pour des scènes sensées et jamais gratuites. Son dessin assume avec charisme le genre standard du manga, tout en étant le plus personnalisé possible.
Personnellement, ce manga me touche pour son univers de l’enfance, de l’amitié, des jeux du gentil et du méchant, de bande de potes, de crainte de la fin du monde, de manipulation ou le retour des amis enfin réunis. Tous ces thèmes sont exploités en évitant les facilités, dans une atmosphère maitrisée par le perfectionnisme de l’auteur.
Bonne lecture.